Sous un soleil ardent | Libre

Celurion détourna le regard et commença.

Je tiens à toi, je tiens beaucoup à toi. Et si tu ne t'en foutais pas...

L'étalon noir pencha la tête sur le côté.

« Tu crois réellement que je m'en fiche ? Je tiens beaucoup à toi aussi .. comme ami. »

Celurion se força à lui sourire et s'allongea dans le sable en silence.

Vladimir ne comprenait plus ce que voulait réellement l'étalon et alla s'allonger non loin.

Celurion resta muet comme une carpe et ferma les yeux.

Le noir soupira et tourna la tête vers son ami.

« Qu'est-ce qui nous arrive, dit-moi. »

L'irish cob haussa les épaules, au moins aussi perdu que lui.

Vladimir se leva, incapable de rester en place, et alla faire tremper ses sabots dans l'océan.

Le chocolat se leva et le suivit, tapotant doucement sa tête contre l'encolure de son ami.

L'étalon noir resta immobile, le regard porté vers l'horizon.

« Je me demande ce qui se trouve de l'autre côté. »

Le trait sourit doucement

Je ne sais pas, personne ne sait.

Vladimir ferma les yeux et laissa la brise marine venir lui caresser le visage.

Celurion a écrit:

Celurion sourit et ferma les yeux. Il posa sa tête contre lui en soupirant.

Le noir se tourna un peu vers lui.

« Tu n'es pas heureux avec .. elle ? »

Celurion se crispa et le regarda.

Je ne sais pas.

Vladimir baissa la tête.

« Tu as tout pour être heureux, tu n'as qu'à ouvrir les yeux. »

Celurion détourna le regard en serrant les dents.

Je ne connais pas mes réels sentiments pour elle, je ne sais pas quoi faire. Et toi, tu viens et me fais la morale !

Le noir soupira.

« Alors découvre tes sentiments pour elle avant d'agir aussi bizarrement ! »

Celurion lui lança un regard dur et se tut.

Vladimir s'éloigna, détestant que leur conversation tourne ainsi.

Le chocolat se leva d'un bond et le suivit au petit galop, les oreilles plaquées sur son crâne.

Tu t'es foutu de moi depuis le début, c'est ça ?!

L'étalon noir se retourna brusquement.

« Je te ferai remarquer que je ne suis pas celui qui a tenté de devenir ami avec l'autre ! »

Il baissa la tête.

« Mais je ne me suis jamais foutu de toi. »

Celurion se décomposa.

Tu aurais préféré ne jamais me connaître...

Vladimir soupira, secouant la tête.

« Arrête de déformer mes propos. »

Le mâle baissa la tête et se recula.

Je suis désolé d'exister et de tenir a toi.